Ils se lèvent en colère
Cuvent le repas d’hier
Prennent leur belle voiture
Les yeux débordant d’injures
Ils arrivent au bureau
Ordonnent un chocolat chaud
A la pauvre secrétaire
Qu’ils reluquent par
derrière
Ainsi font, font, font
Les petits maris honnêtes
Ainsi font, font, font
Trois mauvais tours et puis
s’en vont
Midi dix, l’heur’ du pastis
Les collègues, les complices
Dîner frugal, six cognacs
L’addition la tête en vrac
Cell’ qui a le feu aux
fesses
Ils apprennent son adresse
Prennent un air de destroy
Se rincent l’oeil dans
PlayBoy
Ainsi font, font, font
Les petits maris honnêtes
Ainsi font, font, font
Trois mauvais tours et puis
s’en vont
La journée, travail grossier
Les larbins ont les dossiers
Un dernier verr’ pour la route
Une main sur la moumoute
Le soir, complètement ronds
Ils retrouvent la maison
Mettent les pieds sous la
table
Dis’nt que l’eau n’est pas
potable
Ainsi font, font, font
Les petits maris honnêtes
Ainsi font, font, font
Trois mauvais tours et puis
s’en vont
Sam’di soir au fond d’un
bouge
Entre les bouteill’s de
Rouge
Ils complotent à la belote
Jouent la blonde qu’ils
pelotent
L’haleine fraîch’ comm’ la
lie
Ils s’effondrent dans un lit
Où dort cet être si cher
Fier de son homme d’affaires
Ainsi font, font, font
Les petits maris honnêtes...
Le 19/01/95.
Pascal GERMANAUD
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