L’est muet comme carpe
Au matin se levant
Heurte la contrescarpe
Et sourit, s’en allant
Bottes cirées, écharpe
Accroché au volant
Il s’en va comme Garp
Vers un monde vivant
Mon strié
canasson
Mon zèbre à la
maison
Monstre
certainement
Tant il plaît
quand il ment
L’est fou mais je m’en fous
J’aime son univers
Sans porte, sans verrou
Toute nue en hiver
En quatrième roue
De son carrosse en verre
Je nage dans le flou
Et remets le couvert
Mon strié
canasson
Mon zèbre à la
maison
Monstre certainement
Tant il plaît
quand il ment
L’est beau comme un dimanche
Ou un lundi de Pâques
Plus d’un tour dans les
manches
Et d’autres dans son sac
Un jour une avalanche
Du côté du Larzac
Le lendemain la Manche
A franchir en kayak
Mon strié
canasson
Mon zèbre à la
maison
Monstre
certainement
Tant il plaît
quand il ment
L’est loufoqu’, je m’en
moque
Je respire son goût
Pour l’aventure en bloc
Son esprit, son bagou
Je l’aime comme un coq
De bruyère, un gourou
Car avec lui j’en croque
Du remède à courroux
Mon strié
canasson
Mon zèbre à la
maison
Monstre
certainement
Tant il plaît
quand il ment
L’est muet comme carpe
Au matin se levant
Heurte la contrescarpe
Et sourit, s’en allant
Bottes cirées, écharpe
Accroché au volant
Il s’en va comme Garp
Vers un monde vivant…
Le 17/07/12.
Pascal GERMANAUD
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