NUITS BLANCHES
Je passe des nuits bien plus
blanches que ta peau
Je
pense à ton corps qui flotte comme un drapeau
Je
passe des nuits blanches
Sur
ton corps qui se penche
Sur
ton corps qui s’endort
Dans
le silence d’or
Je
piste ton retour comme un fauve aux abois
Je
te guette immobil’ comme un cheval de bois
Je
guett’ les alentours
Comm’
le font les vautours
Sur
des pas ivres morts
Sur la chaussée dehors
Je
piège mes pensées pour en fair’ du vécu
Je
tombe dans l’histoir’ comme un guerrier connu
Je
piège mon passé
Comme
un boulet d’acier
Dans
les couloirs obscurs
D’un’
mémoir’ sur mesure
Je
plonge d’aventures en récits émouvants
Je
te change en étoile ou en sable mouvant
Je
chang’ nos aventures
Retours
vers le futur
Je
passe des nuits blanches
Quand
ton corps se déhanche
Je passe des nuits plus
blanches que ta peau
Je
pense à ton corps qui flotte comme un drapeau
Je
médite en secret
Comme
un chien délaissé
Je
me laisse envahir
Par
le flot du délire
Je
me pousse à songer au besoin de repos
Mais je passe des nuits plus blanches que ta peau.
Le 11/01/87.
Pascal GERMANAUD
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