dimanche 4 mars 2012

"LES BUSES DE LA NATION" (Les Pamphlets Vol.18 Ombres et Vérités)


Je vois, j’assume et je constate
Que ma nausée est justifiée
Là-haut, on se tir’ dans les pattes
En dessous, on est arrosé
On m’avait dit de me méfier
Des grands de ce monde à cravates
Moi qui croyais me reposer
Je ressors mes braies de pirate

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

J’entends, j’observe et je m’éclate
La tête contre le muret
Il n’a pas de répons’, Pilate
A mes questions, à mes regrets
On m’avait dit :  « A gauche, soit !
Mais il faut rester aux aguets ! »
Je m’aperçois que sur la droite
On n’a pas taxé le magret

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

Je n’ai pas la foi qui me gratte
Un poil vexé par mes aînés
Qui se revendiqu’nt diplomates
Et qui ont tout à y rogner
On m’avait dit : « Fais pas ta chatte
Sur un toit déjà bien brûlé
Ils te plongeraient dans l’Euphrate
Et tu t’es bien assez mouillé ! »

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

Les langues de bois à queue plate
N’ont qu’à rajouter un faux nez
Pour faire aussi clown démocrate
Que je suis l’anse du panier
C’est quelqu’un qui m’a dit : « Socrate
Tu n’es et ne seras jamais !
Tu te bris’rais les omoplates
Tu le sais ! » Je le savais mais

Mais mêm’ sans avoir la culture infuse
Putain que j’aime lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation.


            Le 5/11/11.
                           Pascal GERMANAUD


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