lundi 20 août 2012

"LES VIRTUOSES DU VENTRE A TERRE" (Les Pamphlets Vol.9 Vers Divers)


Escargot
Est-ce l’argot
Qui t’amène sur les cargos
Sont-ce les ragots
Sont-ce les fardeaux
Que tu promènes sur ton dos ?

J’ai du mal à te suivre
Voluptueux insecte fier
J’ai du mal à survivre
En virtuose du ventre à terre

Serpent éteint
Est-ce un matin
Que tu es décédé soudain
Sont-ce les pantins
Les serpentins
Qui t’ont surnommé baladin ?

J’ai du mal à t’envier
Silencieux solitaire
J’ai du mal à me vouer
En virtuose du ventre à terre

Limace
Est-ce la masse
Ou les médias qui te grimacent
Sont-ce tes traces
Ta gluante face
Qui foudroient tous ceux de ma race ?

j’ai du mal à me rendre
Bien compte de ta misère
J’ai du mal à me prendre
Pour un virtuose de ventre à terre

Pauvre ver
Est-ce l’univers
Qui te regarde de travers
Sont-ce les rivières
Les pêcheurs amers
Qui te jettent ainsi à la mer ?

J’ai du mal à me mettre en ligne
Comm’ tu es contraint de le faire
J’ai du mal à être digne
D’un virtuose du ventre à terre

Coquillage
Etoile sauvage
Qui sombre encore sur les plages
Sont-ce les âges
Ou les visages
Qui t’attirent sans haine au rivage ?

J’ai du mal à t’imiter
Somptueuse épave solaire
J’ai du mal à m’initier
En virtuose du ventre à terre

Escargot, coquillage
Serpent, limace, pauvre ver
J’ai du mal à être un Sage
Un virtuose du ventre à terre.


          Le 03/12/86.
                           Pascal GERMANAUD

mardi 14 août 2012

"QUELQUES VERS DE TROP" (Les Pamphlets Vol.22 Insoumis)


Narcissique
Dans l’Art sismique
Un séisme (sic)
Un geste, une mimique
Classique
Non classé… cosmique !
Un air mystique
Minoré, onirique
Verbe élastique
Quelques vers de trop
Quelques verres de trop
Sans trac, sans tics
Pratique !

Pointe Bic
Routine sans hic
Jambes obliques
Barbituriques
Barbie, tu tiques
Poupée !
Après quelques mélopées
Quelque épopée
Poupée
Quelques rimes de pros
A l’Aspro
Quelques verres de trop
Calumet de la paix
Respect !

Antarctique
Frêle Titanic
Noyé, caustique
Pas de panique
Bébé, tu piques
Dans le vif
Du récif
Récits incisifs
Nocifs
Esthétique
Athlétique
Bébé !
Macchabées
Déséquilibrés
Libres et
Cubiques
Kubrick ?

Culs de briques
Et de brocs
Notes bloquent
Sticks en stock
Lubrique
Lac en Loch
Naissent sous coke
Et niquent
En loques
Cynique
Clinique
Hard Rock
Magnifique
Phallique

Quelques verres de trop
Quelques vers de trop !


         Le 4/04/12.
                         Pascal GERMANAUD

jeudi 9 août 2012

"A L'ECART, PAULETTE" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Ell’ me faisait ma fête
En période de diète
Paulette
Balançait des assiettes
Des couteaux, des fléchettes
A part ça, l’était chouette
Paulette

Elle était la foudre, le tonnerre
Quand elle piquait sa cris’ de nerfs
Elle était à l’écart, Paulette
Rouge comm’ cerisette
Ell’ devait se nourrir
Jusqu’à en rugir
Aux piments d’Espelette

Elle avait les manettes
Le bouton, la gâchette
Paulette
L’avait une oreillette
Quand je parlais paillettes
Avec quelques pip’lettes
Paulette

Elle était la foudre, le tonnerre
Quand elle piquait sa cris’ de nerfs
Elle était à l’écart, Paulette
Rouge comm’ cerisette
Ell’ devait se nourrir
Jusqu’à en rugir
Aux piments d’Espelette

Ell’ visait ma braguette
A coup d’ clefs à mollettes
Paulette
Me m’nait à la baguette
Hurlait à la planète
Sa hain’ sans queue ni tête
Paulette

Elle était la foudre, le tonnerre
Quand elle piquait sa cris’ de nerfs
Elle était à l’écart, Paulette
Rouge comm’ cerisette
Ell’ devait se nourrir
Jusqu’à en rugir
Aux piments d’Espelette

Elle avait les barrettes
L’avait les épaulettes
Paulette
Ell’ giflait comme on fouette
Griffait jusqu’à l’arête
Gueulait plus que les mouettes
Paulette

Elle était la foudre, le tonnerre
Quand elle piquait sa cris’ de nerfs
Elle était à l’écart, Paulette
Rouge comm’ cerisette
Ell’ devait se nourrir
Jusqu’à en rugir
Aux piments d’Espelette

Il fallait qu’ ça s’arrête
J’ai pris la poudre
D’escampette
Avant que ne pètent
Les plombs, la foudre
L’escarpolette
Ou bien Paulette.

        
           Le 2/04/12.
                           Pascal GERMANAUD

"TROUBADOUR" (Chanté par le groupe MENDRACK)


Que les vallées s’effacent
Plus rien à la surface
Que les rivièr’s tarissent
Le roseau se hérisse
Que l’aurore devienne
Une âme souterraine
Que la flore s’épuise
Les épines s’aiguisent

Il y aura toujours
Un souffle à mon tambour
Il y aura toujours
Un enfant troubadour

Que l’éclipse culmine
Sur de grands champs de mines
Que la lumièr’ s’estompe
Et l’univers se rompt
Que l’ozone se couche
Sous le feu des cartouches
Et que le ciel s’éteigne
Derrièr’ des yeux qui saignent

Il y aura toujours
Une issue de secours
Il y aura toujours
Un enfant dans ma cour

Que les feuilles d’automne
Se ramass’nt en carbone
Que les fruits défendus
Soient à jamais pendus
Que le temps se raccroche
A un passé trop proche
Que les souv’nirs se vendent
Comm’ des morceaux de viande

Il y aura toujours
Un sourire en plein jour
Il y aura toujours
Un enfant de l’amour

Que les portes soient closes
Les étoiles explosent
Que les terres s’immergent
Et les esprits gambergent
Que l’océan immense
S’en régale d’avance
Que les anges trahissent
Leur maître ou le haïssent

Il y aura toujours
Un souffle à mon tambour
Il y aura toujours
Un enfant troubadour.


             Le 14/09/92.
                                   Pascal GERMANAUD

"HALLUCINATIONS" (Les Pamphlets Vol.12 Evasions)



Au fil du temps qui tend à rendre la saveur des émotions
Plus âpre qu’un’ loi tend à défendr’ les lubies d’Une ambition
J’ai opté pour son corps de rêve, elle seule est en option
Dans mes loisirs, les jours de trêve, après chaque soumission

Elle était là, superbe brune, dans mon imagination
Entre le fatras de mes bouquins et mes hallucinations
Elle dansait au-d’ssus des dunes lagunair’s sans effusion
De sang, de sanglots ! Sans airs mesquins, nous étions bien en fusion

Au fil du temps qui tend à vendre peu chère sa peau à canon
Quitte à aller me faire pendre… Ailleurs est une solution
Avec un être élu de mon cœur, inhumain mais nom de nom
Qu’elle ne manque pas de candeur est une bénédiction

Elle était là, superbe brune, dans mon imagination
Entre le fatras de mes bouquins et mes hallucinations
Elle dansait au-d’ssus des dunes lagunair’s sans effusion
De sang, de sanglots ! Sans airs mesquins, nous étions bien en fusion

Au fil du temps latent qui se meurt dans son incompréhension
J’ai choisi d’oublier les tumeurs liées à mon hypertension
Pour me frotter aux armes sensuell’s d’une virtuose en action
Qui teste de manièr’ consensuell’ tous ses pouvoirs d’attraction

Elle était là, superbe brune, dans mon imagination
Entre le fatras de mes bouquins et mes hallucinations
Elle dansait au-d’ssus des dunes lagunair’s sans effusion
De sang, de sanglots ! Sans airs mesquins, nous étions bien en fusion.


                  Le 8/01/11.
                                  Pascal GERMANAUD


"LE LABYRINTHE AUX INNOCENTS" (Les Pamphlets Vol.12 Evasions)


Vu le Monde du Dehors, les mauvais présages
Vu que la loi du plus fort est celle d’usage
Nous n’aurions que des remords à suivre son sillage
Faisons l’amour pas la mort à l’ombr’ des pillages

Restons tous les deux cachés dans le labyrinthe
A manger des oursins, des raisins de Corinthe

Mettons de côté l’extérieur et vivons en marge
D’une Société de tueurs maudits et de barges
Rien n’est plus près de nos cœurs que l’Onde et le large
Sans vrombiss’ments de moteurs ni batt’ries en charge

Restons tous les deux cachés dans le labyrinthe
A s’ jeter des coussins, protéger nos étreintes

Vu que la planète est moche et l’air menaçant
Perdons-nous sous l’eau de roch’, l’esprit clairvoyant
Pour ouïr d’autres sons de cloche en nous enlaçant
la Lune nous décroche quelque espoir vaillant

Restons tous les deux cachés dans le labyrinthe
Aux innocents saufs et sains perdus sous les craintes

Restons tous les deux cachés dans le labyrinthe
A manger des oursins, des raisins de Corinthe.
                                               

                  Le 28/12/10.
                                   Pascal GERMANAUD


vendredi 3 août 2012

"Extraits de MENDRACK en Live sur YouTube"


OK, VOICI L’ANNEE NOUVELLE !

Il y a des jeun’s fous, bouteille à la main
Hurlant comme loups « Happy lendemains ! »
Il y a des vieillards passant leur chemin
Bougonnant « Connards ! l’alcool, c’est pas bien ! »
D’un côté d’ la Rive on demand’ « Combien ?
Pour une dériv’ loin du quotidien ! »
De l’autre on s’active, on met les patins
Pour plaire aux conviv’s jusqu’au p’tit matin

Ô gué, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du vent dans les ruelles
Et les clodos font des malaises

Il y a des junkies au bord du ravin
Tessons de whisky aux pieds des tapins
Restes de Noël, cadavres de joints
Devant les hôtels, larmes des recoins
D’un côté d’ la berge on est orphelin
On allume un cierge mais on ne voit rien
De l’autre on s’héberge, on trinque au butin
« Santé à la vierge » et au jour qui vient

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du sang dans les poubelles
Et les pauvres sont de la baise

Il y a des peaux ridées comm’ du gratin
Oubliées la nuit dans le fond de teint
Il y a des vicieuses au sourir’ taquin
Vénales, ambitieuses, offertes aux requins
D’un côté du pont il y a le satin
Les faux gros nichons, pas de baratin
De l’autre il y a l’ombr’ tendant les deux mains
Espérant du nombre un seul Être humain

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du feu pour les maquerelles
Et les paumées sont sur la braise

Il y a du pain dur et de la lie d’ vin
Sur la couvertur’ d’un badaud défunt
Au pas de la port’ d’un grand châtelain
Une vie est mort’ car elle avait faim
D’un côté du mur il y a l’esprit sain
Quittant sans murmur’ la pluie du chagrin
De l’autre on s’endort entre deux coussins
Rêvant à son or, à l’appât du gain

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Y’a bien des r’tours
De manivelles
Qui rendront un jour
Le Bourgeois mal à l’aise !


                 Le 29/12/11.
                                  Pascal GERMANAUD





"JE M'AMARRE OU JE ME MARRE" (Chanté par le groupe MENDRACK)


Je m’amarre où je me marre
En pirate, en corsaire
Loin des villes, des fanfares
Du fardeau qu’ mon corps serre
Si je vois au loin un phare
J’ mets des cordes à ma guitare
J’ m’inserre
J’ m’aère
J’ m’aère.

Je m’amarre où je me marre
Au nez de tes estuaires
Tiens la barre et tintamarre
La cravate au vestiaire
Je mets mon pull en mohair
Bien loin de mes congénères
J’ me barre
Je pars
Je pars

Je m’amarre où je me marre
Sur des terres moins austères
Loin des guerr’s et des bagarres
Et loin des ministères
C’est fini le temps des gares
J’ mets les voiles et je m’égare
En mer
J’ m’aère
J’ m’aère

Je m’amarre où je me marre
Sous l’étoile polaire
Je côtoie des hommes rares
Des femmes sans colère
Je vogue loin des enfers
J’ rends ses cornes à Lucifer
Victoire
Je pars
Je pars

Je m’amarre où je me marre
Dans l’antre du mystère
Loin de tous mes cauchemars
Il n’y a plus d’éphémère

Je t’aime mais y’en a marre
Je repars, je redémarre
Et j’erre
J’ m’aère
J’ m’aère

Je m’amarre où je me marre
Dans des yeux sans frontières
Et je garde la mémoire
A bon escient j’espère
Pour vous narrer mes histoires
J’ mets des cordes à ma guitare
Pépère
J’ m’aère
J’ m’aère.


                  Le 29/04/99.
                                     Pascal GERMANAUD

"PERSONNE NE CHANGERA MON MONDE" (Les Pamphlets Vol.1 Fou d'Ailes)



Je suis un enfant dans la cour
Un amour de gosse qui court
Tout autour des yeux de l’amour
De l’amour de papa, maman

Je suis un petit garnement
Un garde-manger me détend
Je suis un rêve pour Adam
Et pour Eve je suis toujours

Un môme qui danse à la ronde
Personne ne chang’ra mon monde.

Je suis un enfant qui fredonne
Les herbes que mamie mitonne
Qui chante comme chat ronronne
Je carillonne et ça m’enchante

Je suis d’une enfance brûlante
Qui vit de ses toiles filantes
Je suis une fleur que l’on plante
En plein coeur d’une faune aphone

Je me ris bien de la Joconde
Personne ne chang’ra mon monde.

Je suis un petit camarade
Des manifs et des barricades
Je suis un enfant qui regarde
Les grands qui ne font que du mal

Je suis un petit animal
Sans souffrance et sentimental
Je suis un enfant; c’est normal
Je ne suis jamais sur mes gardes

Je suis fragile mais je gronde
Personne ne chang’ra mon monde.

                Je suis un rêveur funambule
Un copain de Pépin la Bulle
Mes jeux, sous mes doigts, déambulent
Je suis un enfant du partage

Je ne suis pas dans le potage
Laissez-moi dans mon plus bel âge !
J’ai du soleil dans mes bagages
Et du bonheur qui me stimulent

Je suis l’enfant que tu fécondes
Personne ne chang’ra mon monde.


         Le 05/09/96.
                           Pascal GERMANAUD


"JE N'AI QUE TOI" (Les Pamphlets Vol.1 Fou d'Ailes)



Une bouffée d’air pur
Je suis dans les nuages
Aux cimes des alpages
Plus de plaie ne suppure

Je vois de mon exil
Des points noirs qui accourent
Ou cherchent du secours
Je vous vois dans la ville

Je n’ai plus rien
Je suis serein
J’ai tout donné
J’ai pardonné

Une fleur m’a souri
Je connais mon aubaine
La coupe était trop pleine
De fruits, je me nourris

J’entends de ma retraite
Les larmes qui s’écoulent
Le charme qui s’écroule
J’en entends qui regrettent

Je n’ai plus rien
Je suis serein
J’ai tout laissé
J’étais blessé

Près de moi un isard
Scrute les horizons
Et me donne raison
Au sommet du hasard

Loin des cités immondes
J’aperçois ton minois
« Que fais-tu là, dis-moi
A la croisée des mondes ? »

Tu m’as dit: « Viens
Près des ravins
Au-d’ ssus des toits
Je n’ai que toi. »
                                                                                                                   

                           Le 05/11/95.
                                            Pascal GERMANAUD

mercredi 1 août 2012

"TOUTE LA GRISAILLE" (Les Pamphlets Vol.10 Désamours)


Les rêves moisis
Les rêves jaunis
N’ont plus d’âme
Et ils se pâment
Comme des araignées au plafond
Les rêves maudits
Les rêves taris
Ne font pas d’éloge
Et ils nous délogent
D’un monde vrai où on se morfond

Toute la grisaille se jette
Sur les murs tagués des planètes
Pourtant je m’entête
A faire la fête
C’est bête !

Le rêve amoureux
Les rêves foireux
Sont des drames
Qui me réclament
Jusque dans mon dédale intérieur
Les rêves poisseux
Les rêves crasseux
Sont des sarbacanes
Aux flèch’s en titane
Qui tétanisent, empalent les coeurs

Toute la grisaille se jette
Sur les murs tagués des planètes
Pourtant je m’entête
A faire la fête
C’est bête !

Les rêves farceurs
Les rêves moqueurs
Sont des armes
Viles, sans charme
En obstruant les por’s de nos dermes
Les rêves sans règle
Les rêves espiègles
Sont des hurlements
Ancrés lourdement
Dans notre vie tels des pachydermes

Toute la grisaille se jette
Sur les murs tagués des planètes
Pourtant je m’entête
A faire la fête
C’est bête !

Les rêves perfides
Les rêv’s de sylphides
Sont instables
Et inconfortables
Ils nous branl’nt tant que c’en est cass’-gueule
Le rêve onaniste
A l’air réaliste
Mais ce n’est que pour
Nous leurrer un jour
Les rêv’s d’amour sont notre linceul

Toute la grisaille se jette
Sur les murs tagués des planètes
Pourtant je m’entête
A faire la fête
C’est CHOUETTE !
Non ?

                                                 
       Le 4/06/10.        
                       Pascal GERMANAUD

"RYTHME FOU" (Les Pamphlets Vol.14 Errances et Irrévérences)


Au rythme où roulent les tambours
Vingt ans passés de compte-à-r’bours
Après le point de non-retour
Les vautours guett’nt les alentours
C’est plus possibl’ de fair’ la cible
Tout en jouant l’être invincible
On rêv’ déjà d’être invisible
D’avoir un’ retraite paisible

Le rire a cessé d’être immense
J’aimerais tant qu’on recommence

A la vitesse où le temps passe
On s’achèt’ tous un’ carapace
Un’ fois tout seul l’aigle vorace
Peut se fair’ maître de sa race
Tout un chacun baisse les bras
Pose les armes avant l’ combat
On se dit qu’on est mieux chez soi
Qu’ c’est pas la pein’ qu’on s’apitoie

Le chagrin s’est rempli la panse
J’aimerais tell’ment qu’on y pense

Au rythme fou de la salsa
Dans un pays où l’art est roi
Le rire est à l’indépendance
Ce que le corps est à la danse

Là où l’amour prend sa semence
J’aimerais bien qu’on recommence

Au rythme de l’hilarité
J’aimerais bien recommencer.          

                        
        Le 30/11/86.
                         Pascal GERMANAUD