dimanche 21 octobre 2012

"LE MEILLEUR DES MONDES" (par Mendrack sur Myspace)


LE MEILLEUR DES MONDES (P.Germanaud/G.Mendrack)

 www.myspace.com/mendrack

Quand le soleil efface
Toutes les farandoles
On se voile la face
Derrièr’ des banderoles

Quand Le Champignon pousse
Nos enfants sont sans voix
Perdus dans la secousse
Ils devienn’nt hors-la-loi

Quand les armes se vendent
Comme des petits pains
Nos enfants se demandent
C’que leurs pèr’s ont d’humain

Quand tout va pour le pire
Dans le meilleur des Mondes
Tous nos enfants soupirent
L’avenir est immonde

Quand les livres d’Histoire
Se confond’nt au présent
Nos enfants doivent croire
Que c’est dans l’air du Temps

Quand la folie des vents
S’essouffle sur la Terre
Dans l’ volcan les enfants
Lavent notre cratère

                 Quand notre égo regarde
Notre nombril inculte
Nos enfants, sur leurs gardes,
Se méfient des adultes

Quand tout va pour le pire
Dans le meilleur des Mondes
Tous les enfants se tirent
Mendient et vagabondent…


                               Le 06/09/95.
                                   
                    Quand leurs regards surplombent
Les dégâts explosifs
De nos chars, de nos bombes
Nos enfants se rebiffent

Quand l’océan en sang
Se dresse contre nous
Les enfants innocents
Sautent de nos genoux

Quand l’absurde de l’Homme
Le transforme en Démon
Nos enfants, de leurs gommes,
Cherchent des solutions

Quand tout va pour le pire
Dans le meilleur des Mondes
Tous les enfants chavirent
S’indignent fort et grondent.

Quand les brutalités
Les tueries se distinguent
Nos enfants violentés
Nous prennent pour des dingues

Quand la mort est dans l’air
Dévastant la nature
Les enfants « nucléaires »
Voient de grands immatures

Quand leurs parents pas nets
Se meuvent dans la hargne
Les enfants d’ la planète
Rêvent qu’on les épargne

Quand tout va pour le pire
Dans le meilleur des Mondes
Tous les enfants respirent
Nos âm’s nauséabondes

Quand tout va pour le pire
Dans le meilleur des Mondes
Tous nos enfants se tirent
Mendient et vagabondent…
                 Moi j’ voudrais croire en ce Monde
                 Que les enfants fredonnent
                 Qu’on arrêt’ de leur mentir
                 Qu’un jour ils nous pardonnent.


           Le 14/07/11.
                            Pascal GERMANAUD


"DELIRIUM" (par Roy KAR sur Noomiz)


DELIRIUM (Pascal Germanaud / Roy Kar)

www.noomiz.com/roykar

Les mots dits me bousculent
Maudits maux à bascule
Je mendie, gesticule
Un incendie m’accule

Les moustiques, bestioles
Acoustiques s’étiolent
Qui s’y pique s’y colle
Que les loustics picolent

Mi-souris, rat des villes
Missouri, bidon vil
Je reste assis, sans fil
Là, ici, me faufile

Hurlent les iules sales
Pullule l’animal
Vermisseau ou vassal
Ou ruisseau abyssal

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Sans spasmes, avec fièvres
Décoller de ma plèvre

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Serein, sur la grève
Perdu dans mes rêves
DELIRIUM… DELIRIUM… DELIRIUM…

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Sans spasmes, avec fièvres
Décoller de ma plèvre

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Serein, sur la grève
Perdu dans mes rêves

L’autre ailleurs et l’un seul
Le meilleur des linceuls
Entre rose et tilleul
Où repose un aïeul

Océan à Bruxelles
A Orléans, pucelle
Fainéant, machiavel
Mécréant d’un Marvel

Non, tout cela me soûle
Cancrelat dans la houle
J’aime le Funk, la Soul
Le Hard, le Rock’n’roll

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Sans spasmes, avec fièvres
Décoller de ma plèvre

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Serein, sur la grève
Perdu dans mes rêves
DELIRIUM… DELIRIUM… DELIRIUM…
DELIRIUM… DELIRIUM… DELIRIUM…

Serf voleur en exil
Aux couleurs des presqu’îles
Sans douleurs, bien tranquille
Cambrioleur d’asiles

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Sans spasmes, avec fièvres
Décoller de ma plèvre

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Serein, sur la grève
Perdu dans mes rêves

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres
Sans spasmes, avec fièvres
Décoller de ma plèvre

Mourir en orfèvre
Le sourire aux lèvres !


          Le 5/06/12.
                          Pascal GERMANAUD











"ECHOS DE PLUIES" (Les Pamphlets Vol.22 Titre éponyme)


Zyeutons de zens zigzags
Les chemins et les sentes
Amours convalescentes
Sentons les lentes vagues

Goûtons aux gouttes d’eau
A la fluide naissance
De nos évanescences
Aux danses des roseaux

Les étoiles poursuivent leur course
Sous le qui-vive de la Grande Ourse
A l’abri des bruits
Nos échos de pluies

Osons de doux ébats
Sous les aubes rosées
Sur nos chairs reposées
Où les branches font bras

Faufilons à l’anglaise
Nos silhouettes tendres
Sans non plus en attendre
Plus qu’une terre glaise

Les étoiles poursuivent leur course
Sous le qui-vive de la Grande Ourse
A l’abri des bruits
Nos échos de pluies

Soulevons en silence
Les jupes de la nuit
Dans la paume des fruits
S’endort la vigilance

Soufflons avec le vent
Le ramage d’un geai
Les plumes des forêts
Aux sources du levant

Les étoiles poursuivent leur course
Sous le qui-vive de la Grande Ourse
A l’abri des bruits
Nos échos de pluies

Aiguillons à nouveau
Nos pas frêles, fragiles
Vers des voies en argile
A l’ombre des fléaux

Usons de l’engouement
D’une faune goulue
Forte d’avoir voulu
Faire face au ciment

Les étoiles poursuivent leur course
Sous le qui-vive de la Grande Ourse
A l’abri des bruits
Nos échos de pluies.


           Le 11/04/12.
                            Pascal GERMANAUD






"YES, WEEK-END" (Les Pamphlets Vol.19 Commun des Mortels)


Les semaines sont longues et le cuir chevelu
A joué au ping-pong pour un gros trou du cul
Courir dans les étag’s sans « Caméra Café »
Le café est en stag’ dans un conte de fées
Je balbutie, je jongl’ sous les pil’s de dossiers
Je me ferai les ongl’s quand j’aurai le dos scié

Et tous les vendredis
( Que ce jour soit béni ! )
Je le dis, le redis
Amèn’nt au Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !

C’est en catimini, idées larg’s, jupe courte
Que j’avale à midi… deux, trois pots de yaourts
Je n’ai pas à me plaindre comme dit le boss
En Chine ou bien Inde on exploite les gosses
Je renferme mes larmes en pensant : « Le crétin
Quand nous prendrons les armes, il fera son Pétain ! »

Et tous les vendredis
( Que ce jour soit béni ! )
Je le dis, le redis
Amèn’nt au Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !

Abonnée aux pinc’ments de joues ou bien de fesses
Moi qui n’ai plus le temps de m’inscrire au fitness
Je rêve impatiemment au jour où le vieux porc
Couchera grassement dans l’ Guiness des Records
Je rêve aussi au jour où le Cours de la Bourse
F’ra appel aux secours et les siennes la course

Et tous les vendredis
( Que ce jour soit béni ! )
Je le dis, le redis
Amèn’nt au Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !

Les semaines se suivent et toujours se ressemblent
Etre sur le qui-vive, les genoux qui tremblent
Un pied à l’étrier, l’autre au talon-aiguille
Le jeudi s’écrier que demain c’est la quille
Je m’épuise les nerfs pour que les heur’s se perdent
Dans les limbes, l’enfer de ce boulot de merde

Et tous les vendredis
( Que ce jour soit béni ! )
Je le dis, le redis
Amèn’nt au Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !


              Le 10/01/12.
                               Pascal GERMANAUD

dimanche 14 octobre 2012

"MA FLEMME SILENCIEUSE" (Les Pamphlets Vol.17 En Voie de Disparition)


Ce hamac au fond du jardin
Le chat qui dort avec le chien
La sucette au bec du gamin
L’omelette du Norvégien
Je l’aime
Tes doigts enfouis dans mes cheveux
Le vent qui souffle juste un peu
Le sourire de mes neveux
La bâche au-dessus quand il pleut
Je l’aime…je l’aime
Ma flemme !

La non-sonnerie du réveil
Le Mappa qui fait la vaisselle
Le MP3 sur mes oreilles
Quand tes cris singent la crécelle
Je l’aime
L’avion qui survole Moscou
Le gros orage du Poitou
Quand je sirote un dernier coup
Dans le Sud à qui je dois tout
Je l’aime…je l’aime
Ma flemme !

Ma nuque sur un lit de mousse
Le bout de mon bras qui dit « pouce »
Le temps mort d’un corps qui s’ trémousse
L’herbe rigolote qui pousse
Je l’aime
La tondeuse dans le garage
Le voisin parti en voyage
Le silence dans les parages
Ton bon goût pour le nettoyage
Je l’aime…je l’aime
Ma flemme !

La Marlboro avant le somme
L’arôme épicé de mon rhum
La vie parfaite pour un homme
Le chemin tracé loin de Rome
Je l’aime
Le marteau-piqueur à Paris
La sérénité du mari
Quand le pantomime parie
De se taire aussi par ici
Je l’aime…je l’aime
Ma flemme !


              Le 2/10/11.
                              Pascal GERMANAUD

"IL PLEUT DES CORDES" (Les Pamphlets Vol.11 Révoltes)


Les peuples d'Europe ont avalé la ciguë
Des empoisonneurs à la flemmardise aigüe
Mêm' les princ's de la Pop se retrouv'nt sur le cul
Seuls les People et les Blings-blings ont survécu

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Les citoyens du Mond' sont des enfants perdus
Dans les cités immond's encerclées de tordus
Ils traîn'nt, ils vagabond'nt sur des sentiers battus
Comme des oeufs, comme eux, sans vergogn's, abattus

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

L'injustice, aux commandes, engraisse les repus
Et l'odeur alléchante est un pouvoir qui pue
Le flux de nos richesses évite le reflux
Le futur est confus et l'espoir superflu

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Il est presque interdit de fumer dans les rues
En hommage aux artèr's, aux poumons disparus
Mais la consommation est toujours bienvenue
Pour les Caiss's de l'Etat; la Sécu tomb' des nues

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Il se cache des larm's sous des airs farfelus
Des âmes écorchées sous des crân's chevelus
Dans une Société qui mangerait tout cru
Sa mère et ses enfants pour s'offrir un Grand Cru

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Il devient prohibé de prendre au dépourvu
Un policier véreux ou un ministre en vue
Le Président est Tsar et il ne répond plus
A ses actes sournois quand on ne lui sied plus

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

La Victoire en chantant est d'un temps révolu
Le désenchantement jette son dévolu
Sur des coeurs à briser ou bien déjà déchus
Qui n'ont plus de désirs ni d'atomes crochus

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Le gouvernement mène une danse entendue
Avec des milliardair's joviaux et détendus
Pendant que leurs larbins dans une foule drue
Vont trimer sans se plaindre aux pieds d'immenses grues

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Des civilisations errent encor' sans but
Avec l'appréhension d'être mises au rebut
Alors que leurs bourreaux, tendres comme Landru
Tirent sur l'ambulanc' d'un regard incongru

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

Il faut se lever tôt, la clause est entendue
Pour lever le veto, la besogne est ardue
Le G 20 et ses sbir's ont mis leurs pardessus
Pour ne pas se mouiller sous les pleurs des déçus

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.

La potence s'acharne aux « portes » des exclus
La violence est compris', sacrifices inclus
Tous les Maîtres du mond' ne nous concertent plus
Hier, c'était la FIN... Aujourd'hui, il a plu !

Il pleut des cord's pour les pendus
Il pleut des cord's pour les pendus, pour les pendus.


               Le 10/11/10.
                                Pascal GERMANAUD











vendredi 5 octobre 2012

"A L'AVENTURE" (Les Pamphlets Vol.24 Titre éponyme)


Je pose l’aéronef
De mes pensées insensées
Sur le tarmac de tes griefs
Pour t’inviter à danser
Et je me fous du temps qui passe
Entre nos bras, entre nos jambes
Comme les vents à marée basse
Ou comme mille feuilles flambent
Je m’en fous, je suis en entier
Dans tes douleurs ou ta sagesse
Et me contente du sentier
Où l’amour floue, où le bât blesse
Il m’importe peu de savoir
De quoi demain sera mal fait
L’important seul est de t’avoir
Dans le mensonge où je m’offrais

A l’aventure
Point de structures
A l’aventure
Point de structures

Je jette l’éponge humide
Sur le ring de nos duels
Plonge dans des songes arides
Y mettre mon grain de fiel
Et je me fous des mastodontes
Des « blague-à-part » et des « on-dit »
Je prends l’ascenseur qui remonte
Vers tes doubles-sens interdits
Entre nous ça dure en substance
En corps accord horizontal
En diagonale impertinence
Ou verticalité mentale
Il m’importe peu de connaître
Le psy et ses vicissitudes
Une étoile seule est mon maître
Ou ma traîtresse mansuétude

A l’aventure
Point de structures
A l’aventure
Point de structures

Je galvaude ma conscience
Charmante science-fiction
Et je rôde en toute insouciance
Sur ta peau sans addiction
J’imagine en toute quiétude
Des horizons plus sulfureux
Ou déraison et hébétude
Nous laisseraient pour vertueux
Car je me fous des simagrées
Des regards qui nous dévisagent
Derrière leurs masques marbrés
Dès que l’on est sur leur passage
Il m’importe peu de sentir
Ces bavardages dans mon dos
Rien ne pourrait me ralentir
Puisque je ne suis qu’un badaud…

Rien ne pourrait me ralentir
Puisque toi seule est mon fardeau !

A l’aventure
Point de structures
A l’aventure
Point de structures…


          Le 13/07/12.
                            Pascal GERMANAUD

"UN SOUPCON D'APHASIE" (Les Pamphlets Vol.16 Sang Rouge)


J’ai fumé un lapin bleu sang
En démarrant ma bicyclette
Mangé des plumes de moquette
En jouant au golf dans l’océan
J’ai fait mon jogging en landau
Planté des choux dans ma guitare
Me suis levé tôt un peu tard
Et fait un marsouin dans ton dos

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai faxé dur avec Jésus
Pour lui commander un cancer
Il m’a conseillé trois « paters »
Pour accrocher mon pardessus
Je suis mort hier mais ça va
La route est jonchée de platanes
Avec un bus et un dos d’ânes
L’accident a fait la java

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

Pour rejoindre une ourse polaire
J’ai prié et lacé mon casque
En haut des dunes, un gâteau basque
A vomi son bull’tin scolaire
J’ai ancré ma barque en étain
Au visage d’un simulacre
Et j’ai vendu mon âge au fiacre
Le Diable dort avec Pétain

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai ramassé des chansons tristes
Des perles de pluie et des fioles
J’ai loué la maison Borniol
Et bu dans une urne d’artistes
J’ai plongé des chats trop brillants
Des reins beaux tels des bateaux soûls
Dans du chagrin de Boris Vian
Et puis j’ai mélangé le tout

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai avalé ma cart’ Vitale
Pour me guérir d’une escalope
Et j’ai scié un philanthrope
Pour cuire un boudin dans la poêle
J’ai esquissé une ceinture
Pour mieux me serrer les houblons
Me suis coupé les cheveux longs
Pour bien calfeutrer ma pointure

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai chanté le lave-vaisselle
Avec le tambour du hamster
Et j’ai cloué le monastère
Avec un pneu et des crécelles
J’ai pris rendez-vous avec moi
Chez un charlatan aux toilettes
C’était un piment d’Espelette
Une sarbacane aux anchois

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai sangloté des vide-ordures
En épluchant la marguerite
Epongé la baraque à frites
Pour m’inonder le disque dur
J’ai écrasé des bacs à sable
Avec mon piano à bretelles
Et j’ai shooté le Sofitel
Avec des grues irresponsables

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie

J’ai ramassé des chansons tristes
Des perles de pluie et des fioles
J’ai loué la maison Borniol
Et bu dans une urne d’artistes
J’ai plongé des chats trop brillants
Des reins beaux tels des bateaux soûls
Dans du chagrin de Boris Vian
Et puis j’ai mélangé le tout

Je me suis réveillé en Suisse
Au beau milieu d’un safari
Les yeux fermés entre des cuisses
Dans la position d’ l’otarie.
                                      
                                       
            Le 8/08/11.                   
                            Pascal GERMANAUD