samedi 21 janvier 2012

"J'ENTENDS MARCHER TON OMBRE" (Les Pamphlets Vol.18 Ombres et Vérités)


Où es-tu, petite caille au buste de porcelaine ?
Je te choierai dans les maill’s de mon vieillot pull en laine
Tu t’échappes en ce tunnel où les fantômes somnolent
Mais ell’ ne t’opportune, ell’, la main qui sent ton envol
Amour perdu dans le labyrinthe d’hier
Je ne sais plus comment attraper ta lumière
Et sur mon âme
A la dérive et sombre
L’espoir se trame
J’entends marcher ton ombre…
L’espoir se trame
J’entends marcher ton ombre…
J’entends marcher ton ombre…

Où vas-tu, ma toute belle, aussi loin dans les bas-fonds ?
Tu sais, j’ai un’ ribambell’ de câlins dans mes chansons
La fatigue aussi me mine au cœur des cités-dortoirs
Où pour dormir on chemin’ les yeux clos sur le trottoir
Flamme fatale aux lourdes jambes et au long cours
Dans les dédales obscurcis du contre-jour
Il y a tes traces
Affrontant la pénombre
L’état de grâce
J’entends marcher ton ombre…
L’état de grâce
J’entends marcher ton ombre…
J’entends marcher ton ombre…

Où cours-tu, tendre sylphide aux révérences acerbes ?
Ton attirance est si vid’ ; le monde te fout la gerbe
Je te promets qu’il me rest’, dans ma boîte de Pandore
Une pensée, un Everest où je s’rai ton labrador
Môme égarée aux confins de l’ennui de soi
Ralentiras-tu ? Dans ta course au désarroi 
Derrièr’ tes pas
J’efface les décombres
N’abdique pas !
J’entends marcher ton ombre…
N’abdique pas !
J’entends marcher ton ombre…
J’entends marcher ton ombre…

Où fuis-tu, pauvre gamine aux cent mille cicatrices ?
Je crèverai la vermine et les ronces des matrices
J’aurai la peau de tes maux si tu me laisses une chance
J’ôterai tous les grumeaux qui te rendent la vie rance
Muse écorchée dans la jungle cataclysmique
J’ai du bonheur pour toi, j’en connais la musique
Il y a des chants
Qui vibrent quand tu sombres
Et souviens-t-en !
J’entends marcher ton ombre…
Et souviens-t-en !
J’entends marcher ton ombre…

TU ES VIVANTE !


                Le 14/11/11.
                                 Pascal GERMANAUD







"FRANC-POETE" (Les Pamphlets Vol.2 Métamorphoses)


Il en a coulé de l’eau sous les ponts
Depuis le trouvère et la sérénade
C’est pourquoi j’opte pour la chasse au con
Avec les mots je repars en croisade

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
Je ne peux plus vivre sans jurons

Il en a roulé des pelles aux guenons
Depuis qu’ les plus salop’s sont les plus moches
C’est pourquoi je chasse les plus canons
Qui ont, elles, leur langue dans leur poche

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
Je ne peux plus vivre sans jupons

Il leur a coupé l’herbe sous les pieds
L’enfoiré, le clown, le pince-sans-rire
A ces crétins qui nourrissent l’armée
J’ leur écrirai ce qu’il ne peut plus dire

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
On ne peut plus vivre sans un rond

Il en a passé du temps l’ casanier
Dans son sofa à zapper sur commande
C’est pourquoi je ferai la chasse au niais
Qui ouvre un bouquin autant d’ fois qu’il bande

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
Je ne peux plus vivre sans jurons

Il en est tombé des gueul’s d’enterr’ment
Dans les charniers au milieu des batailles
C’est pourquoi je ne chasse qu’en rimant
Avec les mots les couillons qui m’assaillent

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
Je ne peux plus vivre sans jurons

Il en a rêvé de paix l’ troubadour
Mais il a dû s’ contenter de complaintes
Et c’est pourquoi je pourchasse l’amour
Sans détour, sans passer par quatre feintes

On dit de moi que je suis poète
Mais trop vulgair’ pour me faire un nom
Mais nom de Dieu, putain de planète
Je ne peux plus vivre sans jurons.


               Le 20/02/99.
                                 Pascal GERMANAUD











"LE SONNET DU MASO" (Les Pamphlets Vol.10 Désamours)



Pique-moi l’âme
Pique-moi fort
Avec tes lames
Ton inconfort

Pique-moi l’œil
Repique encore
Fouette tes feuilles
Sur tout mon corps

Je ne cherche pas la sortie
Je vais m’aimer dans les orties
Jusqu’à la blessure fatale

Je ne cherche pas le pétale
Qui, dans la chute, m’amortit
Je veux m’aimer dans les orties.


                    Le 12/08/10.
                    Pascal GERMANAUD

"J'AVANCE DE TRAVERS" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du Troisième Degré)


Je change de trottoir
Pour endiguer l’histoire
J’arpente les ruelles
Au nez des contractuelles
Pour Dior et l’ bataillon
Je m’ vêtis en haillons
Pour fair’ mauvais effet
Je sais ce que je fais

J’avance de travers
Sans avoir bu un verre
Pour contredir’ la loi
Qui m’ dit de marcher droit

J’ mange avec les badauds
Pour niquer les « Mac Do »
Je me fiche de l’heure
De l’ordre et des valeurs
Et quand viendra la mienne
Je pourrai dire « amen »
J’ai vécu sans contraintes
Et sans laisser d’empruntes

J’avance de travers
Sans avoir bu un verre
Pour contredir’ la loi
Qui m’ dit de marcher droit

Je cours à perdre haleine
Les avenues trop saines
Pour échapper d’ justesse
A la délicatesse
De la justice encore
Plantée dans le décor
Et je m’efface à l’ombre
Des buildings en surnombre

J’avance de travers
Sans avoir bu un verre
Pour contredir’ la loi
Qui m’ dit de marcher droit

Je bouge dans les bouges
Aux bougies bleu blanc rouge
Où les anars complotent
Révolte et rebelote
Je fonce dans les ronces
Pour croiser des réponses
Aux questions du bon sens
Items d’indépendances

Pour croiser des réponses
Aux questions du bon sens
Items d’indépendances…

J’avance de travers
Sans avoir bu un verre
Pour contredir’ la loi
Qui m’ dit de marcher droit.


              Le 21/06/11.
                               Pascal GERMANAUD





mardi 17 janvier 2012

"OU SONT-ILS PASSES ?" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du Troisième Degré)


Où sont passés les babas-cool
Aux trente pulls, aux nez qui coulent ?
Où sont les amours de jeunesse ?

Je les ai perdus dans la foule
Foule qui se désintéresse
De son voisin, de sa détresse

Où sont passés les braves cloches
Pleins d’espérances pour la Gauche ?
Où sont les Gavroche d’antan ?

Je les ai perdus sous la roche
Roche massive aux yeux d’argent
Qui se fout bien des braves gens

Où sont passés les babas-cool
Aux trente pulls, aux nez qui coulent ?
Je les ai perdus dans la houle
Où sont passés les braves cloches
Pleins d’espérances pour la Gauche ?
Je les ai perdus… ça, c’est moche !

Où sont passés les ours sans p’luche
Les Pierr’ Desproges et les Coluche ?
Où sont les amis de Jaurès ?

Je les ai revus en autruches
Baissant la tête entre leurs fesses
N’osant plus aller à Confesse

Où sont passés les Brel, Brassens
Aux mots acérés face aux « Princes » ?
Où sont les espoirs oniriques ?

Je les ai perdus en province
Tétant le sein d’une bourrique
Espérant en tirer du fric

Où sont passés les ours sans p’luche
Les Pierr’ Desproges et les Coluche ?
Je les ai revus en baudruches
Où sont passés Ferrat, Brassens
Le Verbe acéré pour les « Princes » ?
Je les ai perdus … qu’on me pince !


                Le 4/06/11.
                                Pascal GERMANAUD






"AD VITAM AETERNAM" (Les Pamphlets Vol.11 Révoltes)



Il était grand temps de renaître
Remettre un visage à mon âme
Redécouvrir d’autres fenêtres
Ouvertes comm’ des bras tendus
Il était grand temps de permettre
A l’être ingrat près de ces dames
Un rachat loin du trouillomètre
Et de mortell’s années perdues

Mettre les comptoirs à zéro
Changer de cap, à la Zorro
Virées sans boir’, virer de bord
Sentir un’ peau neuve d’abord
Ne pas laisser les moments forts
Fondre dans l’antr’ des demis morts
Mais ressurgir en f’sant l’effort
De faire face aux vrais décors

CROIX DE BOIS
CROIX DE FER
SI JE BOIS
J’ VAIS EN ENFER !

Il était grand temps
Il était grand temps
De fuir les pluies des pics à glace
Les pique-assiettes de boul’vard
Les anisettes dégueulasses
Que j’aimais plus qu’un’ jolie femme
Il était grand temps que j’efface
Les bavur’s autour du buvard
Et dans l’autre sens que je fasse
La rout’ pour retrouver ma flamme

Mettre les comptoirs à zéro
Changer de cap, à la Zorro
Virées sans boir’, virer de bord
Sentir un’ peau neuve d’abord
Ne pas laisser les moments forts
Fondre dans l’antr’ des demis morts
Mais ressurgir en f’sant l’effort
De faire face aux vrais décors

CROIX DE BOIS
CROIX DE FER
SI JE BOIS
J’ VAIS EN ENFER !


            Le 10/01/10.
                              Pascal GERMANAUD

"LE TEMPS D'UN SONGE" (Les Pamphlets Vol.5 Parenthèses)


Y’a comme un’ musique qui tangue
Un goût qui m’ pique sur la langue
Y’a comme une imag’ qui s’ dessine
Un visage que j’imagine
Toujours le mêm’, toujours le tien
Et puis tes mains, et puis tes seins
Et puis soudain, soudain plus rien...
Et puis soudain, soudain plus rien...


Y’a comme un brouillard qui te cache
Une aquarell’ pleine de taches
Et puis déjà je me réveille
Les yeux qui flottent au soleil
Et tout redevient inutile
Dans la solitude des villes
Je me souviens seul’ment de toi
Je reviendrai sans doute un soir...dans tes bras.


                Le 08/02/84.
                                  Pascal GERMANAUD







vendredi 6 janvier 2012

"UNE GRANDE SOEUR (Les Pamphlets Vol.13 Solitudes)


J’ai besoin d’une amie
Que je défendrai bec et ongles
Une amie pour la vie
Grande sœur qui jauge et qui jongle

J’ai besoin d’une amie
Que je protègerai du mâle
Une amie pour l’envie
De la serrer quand ça fait mal

Une grande sœur
Une amie de cœur
Une grande sœur

J’ai besoin d’une amie
Que j’embrasserai sur la joue
Je sècherai la pluie
Les larmes qui, d’elle, se jouent

J’ai besoin d’une amie
Pour le petit sourire en coin
Une amie dans mon nid
Douillet dont je prendrai bien soin

Une grande sœur
Une amie de cœur
Une grande sœur

J’ai besoin d’une amie
Pour le petit clin d’œil complice
Les jours où je m’ennuie
Qu’un dernier verre elle remplisse

J’ai besoin d’une amie
Que je surnommerai « frangine »
Une amie pour la nuit
A qui je prêterai mon jean

Une grande sœur
Une amie de cœur
Une grande sœur

J’ai besoin d’une amie
A qui je donnerai mon âme
Un bout de paradis
Un ange pêchu dans mes drames

J’ai besoin d’une amie
Que j’étreindrai dans la tristesse
Que je prendrai aussi
Dans mes bras par délicatesse

J’ai besoin d’une amie
Une grande sœur
Une amie de cœur
Une grande sœur.


                  Le 25/03/11.
                                   Pascal GERMANAUD


"LE VIEUX COWBOY" (Les Pamphlets Vol.10 Désamours)


Cavaljer, t’es trop vieux
Tes ans, va les trier
Les compter dans les cieux
Descends d’ton destrier

Cavalier, tes paresses
Se noient dans l’horizon
Masquées derrièr’ l’ivresse
Même quand t’es peu rond

Hey, Cowboy !
T’en as piétinés des scorpions
Des Schtroumpfs et des Minimoys
T’en as chopés des morpions
Cowboy

Chevalier, sombre héros
Hélas ! La Table Ronde
Te laiss’ sur le carreau
T’ exaspères ta blonde

Chevalier, t’es bien seul
T’es amis s’ font la Belle
Ils prépar’nt ton linceul
Quand tu vas à la selle

Hey, Cowboy !
T’en as piétinés des scorpions
Des Schtroumpfs et des sex-toys
T’en as chopés des morpions
Cowboy

Cavalier, t’es trop vieux
Pour jouer du lasso
Un écart Havan’ peut
Aussi te fair’ la peau

Chez l’ maréchal ferrant
Vieux pilier des saloons
Les brutes et les truands
Te prennent pour un clown

Hey, Cowboy !
T’en as piétinés des scorpions
Des Schtroumpfs et des Minimoys
T’en as chopés des morpions
Cowboy

Pauvre fou, fou à lier
Blanc-bec ou visag’ pâle
Tu devrais consulter
N’ plus parler à ton ch’val

Cavalier, c’est trop dur
Quand la diligenc’ passe
C’est toi qui aboies, sûr !
Du fond d’ta carapace

Hey, Cowboy !
T’en as piétinés des scorpions
Des Schtroumpfs et des sex-toys
T’en as chopés des morpions
Cowboy.


                     Le 3/05/10.
                                     Pascal GERMANAUD





dimanche 1 janvier 2012

"UN GAMIN SOUS LES BALLES" (Les Pamphlets Vol.13 Solitudes)


Le gamin d’insurgés embourbé sur ses terres
A du mal à mâcher le dessert qu’on lui sert
L’insurrection humaine est un droit légitime
Quand devant soi la haine ignore ses victimes

Sous les décombres le gamin
Cherche le souffle de sa mère
Un geste, une ombre, une autre fin
Une espérance pour ses pairs


Le gamin sous les bombes est avide de paix
Subissant l’hécatombe, impuissant, circonspect
Et Luther King ne me dirait pas le contraire
La violence est un plat qui nous reste en travers

Sous les décombres le gamin
Cherche le souffle de sa mère
Un geste, une ombre, une autre fin
Une espérance pour ses pairs


Le gamin sous les balles assiste innocemment
Au combat inégal entre faible et puissant
Il assiste avec peur au scénario gravé
A jamais dans son cœur lui-même ravagé

Sous les décombres le gamin
Cherche le souffle de sa mère
Un geste, une ombre, une autre fin
Une espérance pour ses pairs


Le gamin mal en point a perdu connaissance
Se réveille au matin ayant eu de la chance
Mais la chance est précaire au sein du tintamarre
Quand il voit que la guerre est un vrai cauchemar

Sous les décombres le gamin
Cherche le souffle de sa mère
Un geste, une ombre, une autre fin
Une espérance pour ses pairs.


               Le 29/03/11.
                                Pascal GERMANAUD

"NOËL NE FAIT PAS DE CADEAUX" (Les Pamphlets Vol.12 Evasions)


La neig’ n’est pas tombée sur les toits bordelais
Le ciel est azuré derrièr’ les grues austères
Les restes de la veill’ sont amers au palais
Et aux pieds des sapins il n’y a plus de mystères

Le spectacle affligeant des écrans de télé
Nous renvoie des imag’s de notre beau pays
Où nous étions heureux, inconscients et fêlés
Pour mieux nous rappeler que nous avons vieilli

Il vaut mieux fermer les rideaux
Noël ne fait pas de cadeaux
L’adag’ du jour est opportun
« Vivement Dimanche Prochain ! »

J’ai éteint l’écran glauque et ouvert les volets
Pour humer l’air du temps qui fait fi de la neige
Omis les grues géantes et les toits bordelais
Pris ma plume magique et construit un manège

Et je suis parti loin de l’écran maléfique
Pour jeter mes humeurs dans l’âme d’un badaud
Ou bien d’un baroudeur amoureux, pacifique
S’offrant l’horizon et la Lun’ comme radeau

Il vaut mieux vider des seaux d’encre
Sur des parchemins irréels
Que de stagner sans lever l’ancre
En attendant la Mèr’  Noël.

J’ai tournoyé enfin près d’étoiles filantes
Me suis laissé choyer par des rein’s, pas des rennes
Et j’ai lâché les rên’s, histoir’ désopilante
De prendr’ l’apéro avec des Elf’s aux Etrennes

Mais il fallait bien en Décembre, redescendre
Sur Terre pour le train-train et attendr’ sur le quai
La garce, la grue, la Vie qui me veut pendre
Par surprise sous les tristes toits bordelais

Il vaut mieux fermer les rideaux
Noël ne fait pas de cadeaux
L’adag’ du jour est opportun
« Vivement Dimanche Prochain ! »


                 Le 26/12/10.
                                  Pascal GERMANAUD









"TARTE A LA CREME" (Les Pamphlets Vol.13 Solitudes)


Comme le félin feule
J’ouvre ma gueule, seul
Je n’épargne personne

Baladin, je m’indigne
J’ai le cœur qui klaxonne
Pour bousculer la guigne

Je l’écris haut et fort
Aux réseaux du confort :

« La Droite est à l’Extrême
Ce que la tarte est à la crème 
Une enveloppe, une farce
Une salope, une garce ! »

Je revendique ce discours
Contre les lois du désamour
Pour les crépues et les blondes

Orphelin, je me sens
Et citoyen du monde
Des vagabonds innocents

Je l’écris haut et fort
Aux réseaux du confort :

« La Droite est à l’Extrême
Ce que la tarte est à la crème 
Une enveloppe, une farce
Une salope, une garce ! »

Je n’appartiens à rien
De ce qui se veut aryen
Je ne suis pas de ceux-là

Le jour où les Empires
Voleront en éclat
Je saurai t’accueillir

Je l’écris haut et fort
Aux réseaux du confort :

« La Droite est à l’Extrême
Ce que la tarte est à la crème 
Une enveloppe, une farce
Une salope, une garce ! »


               Le 24/03/11.
                                Pascal GERMANAUD