jeudi 14 avril 2011

Extrait 4: "Les Pamphlets de Pascal" Vol.11 REVOLTES

LE GRAND N'IMPORTE QUOI


Il pleut, il flotte
C'est la faute à la marmotte
Bunny chez les boeufs-carottes
Et bébé rong' ses menottes
C'est le grand n'importe quoi
Le monde a tourné les talons
Les aiguilles à vingt-cinq heur's trois
L'hélium a fini au ballon

Il pleut des cordes
De l'eau la vase déborde
Les chevill's enflent et se tordent
De rir', sans miséricorde
C'est le grand n'importe quoi
Le monde est parti en sucettes
A l'anis voire à l'anisette
Les chiens errants sont aux abois
"Robin des Villes" joue aux fléchettes
Sur un portrait d'Andy Warhol
Alic' s'adonne à la machette
Dans le jardin d' Lewis Carroll

Il pleut, il grêle
C'est la fête à la sauterelle
Cat Woman évit' les querelles
Préfèr' devenir maquerelle
C'est le grand n'importe quoi
C'est le gâteau sur la cerise
Le monde a piqué une crise
Economique ou bien de Foi

Il pleut, il rouille
Les santés de fer dérouillent
Johnny a l'idée qui s' brouille
La retraite fout la trouille
C'est le grand n'importe quoi
Au Sénat comme au Vatican
Au Pôl' Nord comme au Pôle Emploi
Et partout choit le mauvais temps

Il pleut, il tombe
Des amas d'os et des bombes
Humaines parties en trombe
Comme ont fait "Mille Colombes".
C'est le grand n'importe quoi
Au Sénat comme au Vatican
Au Pôl' Nord comme au Pôle Emploi
Et partout choit le mauvais temps.


                                     Le 12/10/10.
                                                             Pascal GERMANAUD

1 commentaire:

  1. Il faut croire qu'il nous inspire

    LE SYSTEME


    Qu'en dire ? Il n'a vraiment rien d'un poème.

    Pour la peine, je vais tenter aussi d'en faire un quand même.


    Le système n'a plus le choix. Il faut faire avec. L'objectif (qui rime avec manif.) partait d'un bon sentiment.

    Personne n'a vraiment le choix. Certains sont mis en échec parce qu'il faut du rendement.

    Rien n'est équitable. Même les hommes de loi ont leur dessous de table.

    Dans un monde où c'est chacun pour soi, c'est déjà pas mal qu'il y ait des services pour surveiller tous les minables.

    Et, pour qu'ils se maintiennent, ces organismes, il faut bien que ça entretienne même s'il y a des abus. Tout n'est pas si tordu ?

    Il faut des sacrifices. Améliorer, on y pourvoie. Lentement mais on y pourvoie.

    Les organismes sociaux se débattent comme ils peuvent. Il faut maintenir le cap.

    Les hôpitaux psy. n'ont pas assez de moyens. Il faut que le personnel n'ait pas trop d'états d'âme. Il faut gérer les incurables et ceux qui ne sont pas atteints. Tous mêlés car aucune autre solution.

    Les tribunaux sont confrontés à des situations qui sont souvent inextricables et, en plus, eux non plus, n'ont pas la possibilité d'une bonne gestion.

    Notre gouvernement n'est pas à la hauteur. Je pense que ses secrets intérêts sont ailleurs.

    Comprendre ses réels objectifs. Bonne chance.

    Il faut subir les conséquences et ramer sinon naviguer.


    Alors, permettez-moi ces quelques mots, qui j'espère seront bien compris et repris tous en coeur :


    "Que ceux pris pour des CONS par de loyaux embobineurs se lèvent et relèvent le grand défi de leur faire retrouver la raison".


    Une nouvelle réforme vient de sortir : la rémunération des curateurs sera en fonction des revenus annuels.
    De 30,- euros mensuels, on passe directement à 100,- .

    1200,- euros pratiquement tous les ans qui partent à la poubelle car j'affirme qu'elle ne remplit pas sa mission.

    1°) Je n'ai pas eu droit à l'information.

    2°) Faire fructifier l'argent, je n'ai peut-être pas son savoir-faire mais, au moins, le peu que j'aurai restera sur mon compte et non pas sur celui de l'association.


    Sa conclusion
    On ne peut plus faire machine arrière. Pour évoluer, il faut du temps. Il y a toujours des mécontents et des victimes comme de tous temps.


    Moralité ?
    Il n'y a pas de moralité à cette histoire car quasiment tous ceux auxquels le pouvoir est donné n'ont pas de moralité.

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