Sous mon chêne, comme un
gland
J’ vivais serein et pourtant
Il manquait à mon bonheur
Des jupons tout en couleur
Le soleil était présent
Mes pinceaux et le printemps
Mais il manquait au tableau
La lumière d’une peau
Car toi seule
es ma drogue
Je ne suis pas
Van Gogh
Tu m’as laissé
en morceaux
Te prenant
pour Picasso
Sur ma souche, près du lit
De la rivière endormie
Il manquait, pour être
heureux
Deux doux seins volumineux
Le ciel s’était obscurci
Mon chevalet en sursis
Et il manquait à la toile
La brillance d’une étoile
Car toi seule
es ma drogue
Je ne suis pas
Van Gogh
Tu m’as laissé
en morceaux
Te prenant
pour Picasso
Avec mon champ, sur la
paille
J’ remplaçais l’épouvantail
Il manquait à ma palette
La fève dans la galette
L’oiseau noir s’était enfui
En t’emportant avec lui
Pour achever mon ennui
Il ne manquait que la pluie
Car toi seule
es ma drogue
Je ne suis pas
Van Gogh
Tu m’as laissé
en morceaux
Te prenant
pour Picasso
Avant de rentrer bredouille
Dans ma chaumière à
grenouilles
Il manquait pour combler l’
tout
Plus qu’une quinte de toux
Et avant qu’ le vent n’
m’enrhume
J’ai fait du pinceau ma
plume
Et sur la toile ondulée
Elle s’est mise à hurler
Toi seule es ma
drogue
Je ne suis pas
Van Gogh
Tu m’as laissé
en morceaux
Te prenant
pour Picasso !
Le 04/12/12.
Pascal GERMANAUD
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