jeudi 14 juin 2012

"DES DERIVES ASSASSINES" (Les Pamphlets Vol.13 Solitudes)


Il ne comprenait pas de son coin de campagne 
Qu’on usait de ce nom pour partir au combat
De son mât de cocagne aux seins de sa compagne
Il n’osait entrevoir le moindre branle-bas

Elle ne savait pas, les cheveux en bataille
Que sa coupe était pleine de rage et de haine
Qu’il fallait, sur le champ, faire front au bétail
Décoiffer au poteau les terreurs citoyennes

Elles ignoraient tout, les bombes, les canons
De la chair qui tombait sous leurs tirs innombrables
En n’étant pas de mèche, en changeant de surnoms
Ne nous verraient-elles plus leur tomber sur le râble ?


                Le 24/03/11.
                                 Pascal GERMANAUD




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire