samedi 9 juin 2012

"ERRANCES ET IRREVERENCES" (Les Pamphlets Vol.14 Titre éponyme)


Paraît que Quai des Brunes
On y voit des lunes
Néons de fortune
Et l’ami Pierrot

Paraît que cette « enclume »
La nuit il s’allume
Vole dans les plumes
Après l’apéro

Il y a des soirs où c’est un monde
Soirs où disparaissent les blondes
Il y a des soirs où tout est sombre
Noir à dissimuler les ombres

Paraît que Quai des Brunes
On y voit des dunes
Vision comme aucune
Et l’amer Michel

Paraît que cet escroc
Sordide a les crocs
Pour la girl de trop
Une Top Motel

Il y a des soirs où c’est un monde
Soirs où disparaissent les blondes
Il y a des soirs où tout est sombre
Noir à dissimuler les ombres

Paraît que Quai des Brunes
On y voit la prun-
-Elle des rancunes
Le Prince, sans rire !

Paraît que cet ivrogne
Baise comme il cogne
Aime la besogne
Et les poils à frire

Il y a des soirs où c’est immonde
Soirs où disparaissent les blondes
Il y a des soirs où tout est sombre
Noir à dissimuler les ombres

Paraît que Quai des Brunes
On voit les lacunes
Voleurs de tunes
Et silences d’or

Paraît que ces enflures
Ont des éraflures
Sur des faciès durs
Des rites très gores

Il y a des soirs où c’est immonde
Soirs où disparaissent les blondes
Il y a des soirs où tout est sombre
Noir à dissimuler les ombres

Paraît que Quai des Brunes
On cache la Lune
Tout est taciturne
Et s’évapore en nocturne.


          Le 8/04/11.
                          Pascal GERMANAUD


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