Ce matin, je roule !
Il est 7 heures et d’ la
poussière
Agresse mes sinus
J’aurais dû baisser la
visière
Ou bien prendre le bus
Ce matin, je roule…
Vers un horizon, sans raison
Un horizon désert
Nulle âm’ qui viv’, plus de
saisons
Y’a du spleen dans les airs
Ce matin, je
roule, il n’y a pas foule
Je retrouve un
équilibre
En roue libre
En roue libre
Ce matin, je roule !
Des pelles et des mécaniques
Agrippent mes oreilles
J’aurais dû prendre un
pique-nique
Ou chercher le sommeil
Ce matin, je roule…
En traversant des villes
mornes
Sans mater, sans visites
Sans saluer les bêtes à
cornes
Ni leurs femmes susdites
Ce matin, je
roule, il n’y a pas foule
Je retrouve un
équilibre
En roue libre
En roue libre
Ce matin, je roule !
Les cigarettes que j’adore
Me tiennent éveillé
Vive l’Espagne ou l’Andorre
Pour me ravitailler
Ce matin, je roule…
Sans désespoir en
contre-jour
Et sans itinéraire
Cœur à l’avant battant
tambour
Bris d’ rétros à l’arrière
Ce matin, je
roule, il n’y a pas foule
Je retrouve un
équilibre
En roue libre
En roue libre…
Le 15/09/12.
Pascal GERMANAUD
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