mardi 7 février 2012

"TU AVANCES ET TU AVANCES" (Les Pamphlets Vol.18 Ombres et Vérités)


Ne bouge plus, bout de femme
Je voudrais juste t’approcher
Te séduire sur un rocher
Où le ressac emporte lames
De fond… en comble j’aimerais
Connaître l’antre de ton âme
La moindre note de tes gammes
La moindre branche en tes forêts

Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?
Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Ne bronche plus, merveilleuse
Apparition ;  je veux toucher
L’ombre à côté de toi, couchée
Comme une arme mise en veilleuse
Et je voudrais me réveiller
Près de cette chaleur moelleuse
Aux plumes d’une humeur soyeuse
Sur une moitié d’oreiller

Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?
Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Arrête-toi, plus un geste
J’ai le cœur qui bat la chamade
Je ne suis pas assez nomade
Et j’ai la poursuite indigeste
Je te jouerais ma sérénade
Si tu posais enfin ta veste
Si tu ne jetais plus le lest
Qui me plombe dans ma panade

Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?
Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Assieds-toi, belle éphémère
Que je te chante mes envies
Que tu me vois en vrai, en vie
Avant de rejoindre les mers
Je voudrais des plaisirs inouïs
Passer une nuit toute entière
Entre tes courbes nues, altières
Entre tes bras…évanoui

Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?
Mais tu avances et tu avances
Comment veux-tu que j’aie ma chance ?


           Le 6/12/11.
                          Pascal GERMANAUD





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